Quand gamins deviennent grands |¤| Fuyuo

Konoha no Genin

★ Quand gamins deviennent grands ★

Konoha Gakure No Sato,
Demeure du clan Hyûga, en matinée,
Mai de l’An 23,
Saison des Fleurs

Tu avais cette envie dévorante d’aller déranger ton meilleur ami. Tu es à ta fenêtre et tu as le regard dirigé vers le quartier clanique. Tu sais que les clans n’aiment pas se mêler aux autres, mais cela ne t’empêche pas de te rendre sur place. Mine de rien, il te manque ce bougre… A travers lui, tu as eu un soutien important et il t’a permis de te relancer. Il a surtout juré de te botter le cul si tu ne te reprenais pas et tu as tendance à le croire. Laissant ton instinct prendre le dessus, tu te décides à quitter ta petite maisonnée en la fermant derrière toi. Puis, tu prends le temps de temps de vagabonder dans les rues agitées du village. Le soleil est encore bas, ce qui veut dire que c’est encore le matin. Tu as pu te reposer la nuit dernière et tu n’as pas eu besoin d’aller te dépenser sur le terrain d’entraînement. Habillée en tenue de ninja, comme d’habitude, tu observes autour de toi. Tu remarques que les habitants sont malgré tout des lève-tôt. Il est déjà « tôt » que les rues sont déjà pleines d’activités. C’est tout de même agréable à voir. Vraiment.

Marchant dans toute cette activité, tu savais pertinemment où tu voulais te rendre. Tu voulais voir ton meilleur ami, mais plus tu avançais vers sa demeure, plus tu venais à te demander si tu ne le dérangerais pas. Il t’avait dit qu’il devait souvent s’entraîner avec les autres membres de la branche secondaire pour progresser plus vite. Il faut dire que chaque clan gardait pour soi les jutsus de ces membres. Au départ, avant de briser la glace avec celui qui est désormais ton meilleur ami, tu étais assez en retrait vis-à-vis des clans et tu ne te mélangeais pas trop. Il faut dire que tous ont une réputation à tenir. Entre les Uchiha et les Senju qui veulent prouver qu’ils sont les plus puissants, les Sarutobi qui veulent montrer qu’ils sont les plus amène à diriger le village, encore plus depuis que le Nidaime a été nommée, et les Hyûga qui veulent aussi montrer que ce n’est pas parce qu’ils ont un Kekkai type taijutsu qu’ils sont faibles. Tu ne sais plus vraiment où donner de la tête. Pourtant, tu connais de nombreuses personnes dans l’ensemble de ces clans. Akira que tu connais depuis l’enfance et lui qui est ton meilleur ami. Pour toi, il y a beaucoup trop de clans, mais ce n’est pas le genre de sujet que tu cries devant tout le monde.

Arrivant dans la rue du quartier clanique menant à la demeure de ton ami, tu finis par t’arrêter devant la porte. Tu restes devant hésitante. Tu ne savais plus trop si c’était une bonne idée et tu détestes déranger, vraiment. Toi qui cherches toujours à être discrète, tu ne veux vraiment attirer l’attention… Tu préfères éviter, surtout avec ce qui se passait avant que tu ne te reprennes. Tu as vraiment de quoi te cacher et t’enfermer en priant pour qu’on t’oublie. Tirant sur la cordelette, cette dernière active alors une petite cloche. C’est trop tard pour faire marche arrière. Tu prends plusieurs inspirations avant d’entendre la porte s’ouvrir. T’inclinant respectueusement, tu prends la parole.

« — Bonjour ! Pardon du dérangement, mais serait-il possible de voir Hyûga Fuyuo s’il vous plaît ! »

Tu es polie et courtoise. Jamais, tu n’as manqué de respect à quelqu’un et encore moins à un membre d’un clan. Déjà que tu ne sais même pas si tu es la bienvenue… mais c’est un autre débat, totalement différent. Tu gardes la tête inclinée avant que la porte ne se referme. Tu lâches un soupir de soulagement et tu patientes, espérant que la prochaine fois qu’on ouvre la porte, ce sera pour voir la tête de ton ami. En attendant, tu te mets à observer l’architecture de l’immense demeure d’un des clans du village où tu es née et où tu vis…

code by noctae
@Hyûga Fuyuo

Konoha no Genin

Tout n’est que silence. Autour de moi, rien ni personne. Dans cette solitude je me surprends à m’asseoir. Genoux sur tatami, je ferme les yeux et laisse mes sens me porter. Pas de byakugan, pas de vision. Juste mon ouïe pour percevoir le chant de quelques oiseaux au loin. Ma peau pour sentir la brise fraiche de cette matinée printanière.

J’ai dû me lever tôt pour une session d’entraînement mais, maintenant qu’elle est finie et le dojo nettoyé, j’ai du temps pour moi. C’est pourquoi je me suis posé au milieu de la pièce. Mon corps et mon visage en direction du shoji qui mène sur un terrain d’extérieur aux allures de jardin zen. Le carillon sonne alors que mes paupières se lèvent et que les mots quittent ma gorge.

Haru no asa
Watashi no kage mo
Iki o nomu

Je salue alors la cour extérieure. Doucement, mes jambes me hissent et je me détourne des lieux, reconnaissant envers ce calme qui m’a offert mon haïku. Il est temps pour moi d’aller me nettoyer car mon corps est toujours marqué par la sueur et manque de sérénité, lui. Je réprime bien vite, le petit sourire qui a voulu s’emparer de mes lèvres. Je ne suis plus seul, la famille est déjà en œuvre entre chaque ruelle du domaine, chaque demeure.

Je salue mes aînés jusqu’au moment où j’arrive à la maison que nous partageons, ma sœur et moi. Enfin, il serait plus vrai de dire que j’y vis seul. Depuis qu’elle travaille pour la Sôke, elle ne rentre que rarement/ J’ai à peine le temps de faire glisser les manches de mon kimono qu’on vient toquer à ma porte. Soit, je me rhabille et vais ouvrir.

« Fuyuo-kun, cela fait longtemps. »

Je ne peux refréner ma surprise.

« Shayou Jii-sama. Que puis-je faire pour vous ? Ma sœur est sortie en escorte…
— Je sais, mais c’est toi que je venais voir. J’aimerais que tu me rejoignes chez moi, avec ton amie. La jeune fille qui s’apprête à sonner à l’entrée du domaine. »

Je ne remarque que maintenant que ses yeux sont actifs tellement c’est subtil. La clochette du domaine teinte et c’est avec un air amusé qu’il s’en va en rigolant légèrement. Pourquoi est-ce que grand-père Shayou, un ancien de la Bunkke, s’est-il déplacé ? Enfin, je me dirige vers l’entrée et croise la personne qui venait me mander. Une salutation et me voici à ouvrir la porte et à découvrir Ayame. Je lui offre un petit sourire timide et la salue avec retenu, nous ne sommes pas seuls.

« Ayame-san, je suis heureux de te voir. Viens entre, je t’en prie. »

Je lui fais donc signe d’entrer. La cour d’accueil est sobre, et ce n’est qu’après quelque pas qu’on rentre dans le domaine qui est plus le quartier Hyûga qu’une unique demeure où l’on vivrait tous.
Ma main droite se dirige vers ma nuque, trahissant ma gêne. Je crois que c’est la première fois que je l’invite à entrer… Il faut dire que je me serais contenté de sortir du domaine en temps normal.

« Euh… Tu vas bien ? Tu voulais me voir ? » Demandais-je, tout en commençant à marcher vers la zone réservée à la Bunke. Au fond, je suis un peu terrifié.

J’ignore ce qu’Ayame veut. J’ignore ce que Jii-sama veut. Et je suis encore en kimono d’entraînement qui sent la sueur. Des cheveux attachés, en queue de cheval haute, mais avec des mèches qui trahissent les efforts physiques fait avant et me donne un air un peu débraillé. Le tout en essayant de maintenir la prestance voulu par le clan dans nos déplacements ! Elle doit croire que je suis ridicule…

Traduction Haïku:

@Murakami Ayame

Konoha no Genin

★ Quand gamins deviennent grands ★

Tu attendais, patiente. Tu savais que cela pouvait être long vu que cela n’était pas la première fois que tu venais ici et c’est aussi pour ça que tu te montrais aussi polie. Tu ne voulais pas paraître de mauvaise éducation, surtout auprès d’un clan influent du village qui t’a vu naître et qui t’a vu grandir et qui le verra encore. Tu n’étais qu’un habitant de plus dans l’immensité des clans et du village. Enfin, grand… Cela ne fait que vingt-trois ans que le village existe. Mais tu ne te plains pas de ta vie ici. Tu n’es pas malheureuse, même si tu es seule. Tu n’as plus personne faisant office d’autorité, mais cela semblait te convenir. La porte s’ouvre à nouveau que tu te laisses surprendre. Habituellement, c’est plus long. Tu aperçois ton ami et tu lui fais un grand sourire tout en lui faisant signe de la main.

« — Ôhayo Fuyuo-kun ! Je suis heureuse de te voir, moi aussi ! »

Attends, tu as bien entendu ? Il vient de te demander d’entrer alors qu’habituellement, c’est lui qui sort. Tu fronces les sourcils et tu restes quelques secondes sur le parvis de la porte. Tu te demandes ce qui se passe, car tu sais qu’en général, les clans n’aiment pas ouvrir leur porte à des personnes extérieures dudit clan. Tu finis par te secouer la tête et tu t’avances afin de passer l’entrée. Bien sûr, tu ne peux pas t’empêcher d’observer ce qui t’entoure. Le clan Hyûga a vraiment un grand domaine. Tu laisses tes yeux survoler la zone avec curiosité. Puis, tu finis par voir ton ami frotter sa nuque et tu le regardes.

« — Je vais bien et toi ? Au vu de ta tenue, tu sors d’un entraînement ? »

Simple supposition et tu ne te moques même pas de lui. Car tu te retrouves dans le même état quand tu reviens de tes entraînements nocturnes. Tu es fascinée par ce que tu vois du quartier des Hyûga. Ce n’est même pas une grande maison, mais plusieurs. C’est la première fois que tu mets les pieds ici et tu n’es pas mécontente de ce que tu vois. Chaque clan a des secrets qu’ils veulent peut-être garder alors tu comprends aussi que tu ne puisses jamais entrer. Sauf aujourd’hui. Alors que tu suis ton ami, tu finis par répondre à sa question.

« — Je voulais simplement aller m’entraîner avec toi au terrain d’entraînement… Je n’avais pas prévu d’entrer dans le domaine de ta famille aujourd’hui… D’ailleurs, pourquoi cette invitation à entrer, mon ami ? Une fête ? Un anniversaire ? »

Cela veut clairement dire que tu es au courant de rien. Tu ne sais pas ce que tu fais là et autant dire que tu n’es pas sûre d’y être la bienvenue. Tu n’es pas une Hyûga et être soudainement entouré de personnes disposant du Byakugan ne te rassure pas vraiment. Bien sûr, tu connais l’œil de ton ami pour l’avoir vu à plusieurs reprises. Mais entre une paire et plusieurs, il y a de la marge. C’est ton tour d’être complètement gênée.

« — Tu es sûr que c’est une bonne idée ? »

À vrai dire, tu n’avais jamais mis les pieds dans un domaine clanique alors tu es assez intimidée par ce qui t’entoure et lorsque quelqu’un pose ton regard sur toi, hormis ton ami, tu salues timidement tout en faisant une révérence brève. Tu n’es clairement pas habituée à saluer d’imminents membres d’un clan tels que celui des Hyûga. Dans ta tête, tu te mets à chercher toutes les raisons qui peuvent faire que tu es entrée dans le domaine… Le lieu de vie de ton meilleur ami… Pas le tien.

code by noctae
@Hyûga Fuyuo

Konoha no Genin

J’ai noté son hésitation à mon invitation, ce qui me fait penser qu’elle n’est pas venue pour l’invitation de l’ancien. Enfin, j’ai le temps de me stresser alors autant, d’abord, profiter de ce moment avec mon amie. Je n’aurais jamais cru avoir le droit de l’inviter dans le domaine. Certains clans n’ont pas de barrières sur leur domaine, comme les Akimichi où j’ai réalisé une mission il y a quelque temps. Les Hyûga, on est un peu des « nobles » dans notre façon d’interagir. Parfois, je me dis que notre famille est en fait restée la même qu’avant la fondation du village. Juste, elle l’a intégré sans changer ses coutumes. C’est une pensée que je n’évoquerais pas en public car je me doute de la correction qui m’attendrais… Mais je le pense quand même.

« Je me suis levé tôt alors je me suis dit que profiter de ce temps-libre pour m’exercer n’était pas un mal, oui. Je n’ai, cependant, pas encore eu le temps de me changer. Désolé. »

Je l’invite à tourner, car le chemin en ligne droite mène à une zone où je ne suis pas habilité à me rendre. Sa question me met aussi mal à l’aise qu’elle est normale. Alors que je réfléchi à quoi lui dire, je perçois son trouble et arrête ma marche. Je lui offre un sourire discret, et pose ma main sur son épaule en signe de soutien.

« Cela ira, ne t’en fais pas. »

Je dis ça mais au fond, je suis en panique complète ! Je sais, Jii-sama n’a pas dit de venir immédiatement : non ? Je lui prends donc la main et réamorçait la marche. D’une voix douce et posée, je lui explique quand même la raison de son entrée sur le territoire Hyûga.

« Pour être honnête, j’ai été informé de ton arrivée avant même que tu ne fasses sonner la cloche. J’ignore complètement pourquoi, mais on m’a dit de te faire entrer… »

Je salue poliment certaines personnes que je croise. En ignore d’autres. Nous sommes tous de la même famille mais n’avons pas forcément des atomes crochus entre tous. Je note que certains froncent légèrement des sourcils en apercevant Ayame mais je garde le port altier et la tête haute lorsque cela arrive.

« Bienvenu chez moi. » Dis-je, timidement, devant ma maisonnette.

Je fais coulisser le shoji et l’invite à entrer. Il n’y a là qu’une pièce centrale avec un irori actuellement éteint. La marmite avec le reste de soupe miso de ce matin est d’ailleurs encore accrochée. Quelques parchemins traînent, la majorité parlant de la structure du corps humain, des flux de chakra et autres éléments que je me dois de connaître pour exploiter mon œil. De petites fenêtres font entrer la lumière du jour mais cela reste très brute.

« Mets-toi à ton aise, je reviens. Je dois me changer… »

Je pénètre une petite pièce attenante. C’est là que se trouve mes affaires et mon futon d’un côté. De l’autre, celui de ma sœur. Cela peut surprendre un tel manque d’intimité mais c’est une maison modeste et adaptée pour un frère et une sœur. Enfin, c’est vrai que la sobriété de l’ensemble doit surprendre.

« Hyûga Shayou… Je l’appelle grand-père mais je crois me souvenir qu’il est mon arrière-grand-père. Enfin, il a de nombreux enfants donc bon, je suis loin d’être son unique arrière-petit-fils. C’est un homme influent au sein de la branche secondaire de la famille. Et c’est lui qui m’a dit de te faire entrer. »

Je suis hésitant alors que je termine de retirer mon kimono sale et commence à enfiler un propre du quotidien. Tout en nouant mon obi, j’ajoute non sans que ma voix ne tremble un peu. J’ai peur du pourquoi de tout cela. Je crains d’aller voir Jii-sama. Et je ne comprends pas cette mascarade, eux si fermés…

« Il veut qu’on aille chez lui. Tous… Et bien, tous les deux. Enfin, tu peux dire non aussi. Je veux dire, je ne veux pas que tu croies qu’on te force la main. Comment dire, je n’aime pas ça. Il ordonne et on exécute… Pour moi, oui, je suis l’un des leurs mais pas toi. Je… »

Mon anxiété sur le sujet ressortait. Mes mains étaient plus maladroites et je triturais le tissu de ma ceinture plus que je ne la nouais. Je tournais le dos à la porte menant au salon où Ayame attendait. Vu la fine cloison en papier de riz, on ne peut pas dire que nous étions trop loin l’un de l’autre mais quand même. Comment agir ? Que dire ?

@Murakami Ayame

Konoha no Genin

★ Quand gamins deviennent grands ★

Tu laisses tes yeux vagabonder sur les décors qui t’entourent. Même s’il s’agit de la première fois, tu reconnais que ce domaine a une partie charmante et tu apprécies les endroits pleins de calme et de sérénité. Mais tu n’es pas sûre de pouvoir vivre entouré d’autant de personne. C’est quelque chose qui est vraiment pas ta tasse de thé. Après, tu comprends que c’est la vie de ton meilleur ami. Tu le suis tout en étant à l’écoute de ton ami. Tu souris même en pensant à la façon dont vous vous êtes réellement connus. Un simple duel à permis de faire tomber les masques… Et à ce que vos cœurs s’ouvrent l’un envers l’autre. Et maintenant, vous êtes presque inséparables. Mais tu sais que ton ami à des devoirs vis-à-vis des siens. Il te l’avait expliqué, mais il est vrai que tu as un peu de mal à le comprendre. Pour quelqu’un qui n’a plus personne en guise d’autorité, c’est assez compliqué d’admettre que tu as tout un clan qui veille sur toi. Mais tu n’en parles pas, du moins, pas sur un territoire qui n’est pas le tien.

« — Ne t’en fais pas. Il n’y a pas de mal ! »

Pourquoi tu lui en voudrais ? Lorsque vous vous entraînez ensemble, vous êtes tous les deux dans un état qui n’est pas plus enviable que celui qu’il a devant toi alors que tu marches à ses côtés. Tu sais ce que c’est et tu es un peu comme lui sur ce point. À savoir que tu n’aimes pas qu’on te voie dans une tenue indigne et surtout à la fin d’un entraînement. Stade que tu as dépassé avec lui. Car en plus d’être des amis, tu es une Kunoichi et tu n’as plus le droit de négliger un entraînement. Surtout avec ton rang de Genin. Bien sûr, tu ne prévois pas de le rester, mais tu as encore du boulot de ce côté-là. Probablement plus que ton ami qui te met une branlée à chaque fois. Preuve que la différence de puissance et de maîtrise est différente entre un membre de clan et une personne ne provenant pas de ce milieu. Cependant, tu as juré de faire tout ce que tu pouvais et pour le moment, tu tiens parole. Tu le suis avec le sourire. Tu as toujours été quelqu’un qui était joyeuse et qui a le sourire sur le visage. Sauf ses dernières semaines où le décès de ta grand-mère t’a fortement impactée. Tu sens alors qu’il te prend la main et tu lui suis simplement tout en l’écoutant. Tu arques un sourcil en te demandant qui t’avait vu venir avant que tu ne sonnes à la porte du domaine.

« — Qui m’a vu ? Ta sœur ? »

Bien sûr, tu ignores que la sœur de ce dernier était en mission pour la branche principale. Tu baisses la tête en croisant le regard des autres membres du clan Hyûga après leur avoir montré du respect. Tu ne veux pas qu’on te fasse passer pour quelqu’un de malpolie. On ne t’a pas éduqué comme ça. Puis, tu arrives devant la maisonnée. C’est la première fois que tu as le loisir de voir sa modeste demeure. Tu y entres avec le sourire après que ton ami t’ait invité. Ce n’est pas grand, mais cela suffit amplement. Tu hoches la tête et tu t’approches des parchemins que tu regroupes. Tu ne fais rien de mal et tu es tout de même heureuse d’en voir un peu plus sur ton meilleur ami. Ce n’est pas bien grand mais cela semble être confortable. Tu avais bien entendu enlevé tes chaussures avant d’entrer et marcher dans la petite maisonnée. C’est alors qu’il t’explique tout et tu l’écoutes de tes deux oreilles.

« — Tu sais, je prends cette invitation comme un réel honneur et je suis quand même curieuse de savoir ce que ton arrière-grand-père nous veut. »

Il est clair que même si tu ne te sens pas du tout à l’aise au sein de la demeure des Hyûga, tu te doutes qu’il y a une raison à cette soudaine invitation. Tu as bien entendu la voix hésitante de ton ami et cela ne te rassure pas vraiment. Mais il est clair qu’on entre pas dans le domaine d’un clan en claquant des doigts. Et si c’est la personne influente de sa famille alors tu dois prendre au sérieux cette invitation. Ta gêne semble avoir disparu depuis que tu es entrée dans cette maison. Observant la sobriété des lieux, tu ne juges pas car même si tu as hérité de la maison de tes parents, tu ne vis pas dans le grand luxe.

« — Est-ce que tu veux un coup de main ? »

Il te connaît et il sait que tu proposes ça de bon cœur. Tu n’es pas là pour le mettre à nu. Mais le fait qu’un membre de son clan désire te voir ne te laisse pas de marbre et tu commences à jouer avec tes doigts, signe de son anxiété. Tu ne sais vraiment pas à quoi t’en tenir. Vraiment pas… Et c’est peut-être ça qui te rend si nerveuse…

code by noctae
@Hyûga Fuyuo