Uchiha Hyouka
fiche d'identitéÂge et année de naissance - 13 ans - an 10
Grade - Genin
Clan - Uchiha
Famille - Père décédé, mère présente, enfant unique.
Statut civil - Célibataire.
Signe distinctif - Ses sharingans éveillés en harmonie avec sa singulière mèche rouge. Des cheveux blancs attachés maladroitement et sa tenue aux couleurs chaudes, qui n’a le mérite d’être un camouflage qu’en automne lorsque les feuilles tombent. Le bandeau du village sur son bras gauche.
Nindô - Préserver l’insouciance des habitants de Konohagakure. Éliminer toutes menaces dirigées vers le village, quoi qu’il arrive, pour arriver à cette stabilité.
Qualités - patient – calme – réfléchi – vif – efficace – loyal – agréable – doux
Défauts - solo – désintéressé – désinvolte – hypocrite – sévère envers lui-même et les autres – méfiant – sensible
Grandes guerresNaître au centre de l'œil de la tempête, une époque aux multiples conflits où la violence et la mort planent aurait pu être l’augure d’une vie bien tumultueuse pour Hyouka. Et en effet, avec la Deuxième Grande Guerre qui battait son plein, son enfance fut marquée par l’absence de sécurité, d’espoir, de stabilité, de figure paternelle. Tous les shinobis compétents étaient absents pour défendre leur pays sur le champ de bataille, loin de leur famille, mais cependant proches du cœur. Mais Hyouka n’avait conscience d’aucune de ces choses et tira de son enfance un souvenir finalement agréable et tranquille. Il ne développa son dédain pour la guerre et ses événements troublants que plus tard dans sa vie avec la maturité et se jura de protéger son village quoi qu’il arrive dans le futur. Pour la paix. Car il possède la conviction que c’est l’une des choses pour laquelle c’est la peine de se battre et de sacrifier sa vie. Hyouka, il a le goût de la liberté. Et son plus grand rêve c’est que tout son village puisse sentir le même sentiment que lui.
Il fut quelque peu troublé en apprenant l’existence et surtout les répercussions de la Première Grande Guerre, mais au fond cela finit de le convaincre de se battre pour la cause de Konoha. Enivré par les histoires sur le clan Uchiha et son prestige, Hyouka rêvait d’être un jour aussi puissant que ses aînés. Il garda cependant un certain mépris dont il n’arrivait pas à se débarrasser concernant le clan Sarutobi. C’était… compliqué pour lui de ranger ses émotions de côté sur ce sujet. Malgré sa composure habituelle, il restait certains domaines ou son sang bouillonnait et n’entendait plus raison.
Toutefois, il continuerait de respecter l’Hokage quoi qu'il arrive et sa loyauté était sans faille. Question de principe et de conviction.
Pour en savoir plusintersexe (il/lui) – 155cm – 44kg
hobbies: rêver, les promenades en forêt, courir aussi vite que le vent, les chats.
déteste: les fruits de mers, la pluie, les traîtres, l'abus de pouvoir, les foules.
Le jeune garçon a grandi entouré de sa mère, ses tantes et ses cousins dans cette sorte de petit cocon familial, qui finalement, le protégeait mieux qu’il ne pouvait l’imaginer du monde extérieur. Son père était un excellent jônin qui combattait loin des leurs, mais cela était plus que coutume et un père absent n’influença pas ses jeunes années. Enfant, il était particulièrement réservé et silencieux, peu enclin à s’intéresser aux quelconques catastrophes qui s'abattaient presque tous les jours autour de lui et de son cocon. Ce qu’il possédait lui suffisait ; il n’avait aucune idée de ce qu’était un monde sans guerre, ni même ce qu’était vraiment la guerre en fait, et s’épanouissait dans son propre coin sans un regard pour son entourage.
Certaines personnes, curieuses de sa “condition de naissance”, tentèrent de lui faire subir plusieurs expériences, qui se seraient révélées plus tard être en fait de la mutilation pure et simple. Heureusement celles-ci n’eurent jamais lieu ; les ressources étaient rares et une telle expérience n’aurait rien apporté à la guerre. La véhémence de ses parents et du reste du clan Uchiha finirent de clore toute discussion. Les enfants Uchiha étaient tous considérés comme de potentiels futurs shinobis d’exception, et les leaders du clan n’avait que peu d’intérêt pour une ambigüité sur le sexe et genre de l’un des leurs qui semblait bien loin d’être utile sur le plan du combat et du pouvoir. Hyouka ne se rappelle pas très bien de cette époque, mais déteste le souvenir de la confusion qui l’habitait. Ces jours-là sont enterrés derrière lui à présent. Depuis quelques années, il ne laisse ni la peur ni le doute le hanter, lui valuant au moins la reconnaissances de ses proches qui ont tendance à beaucoup apprécier le jeune garçon.
Il traversa ces changements alors que la Deuxième Grande Guerre prenait fin, se heurtant enfin à la dure réalité qu’est la vie. Jusqu’à ses cinq ans, Hyouka faisait preuve de peu d’efforts, plongé dans son individualisme et ses propres pensées. Il ignorait ses cousins qui voulaient s’entraîner avec lui et était peu réceptif aux enseignements qu’on lui proposait, au grand désespoir de tous. Il a fallu attendre que les adultes lui tourne le dos et abandonnent leurs espoirs placés en lui pour que Hyouka lève la tête et les questionnent du regard : “pourquoi” ? Jusqu’à présent, ses maigres efforts étaient suffisants pour le niveau attendu d’un aussi jeune Uchiha.
Quand Senju Kenshin et sa garde rapprochée fut assassinée, Hyouka eut enfin un goût de l’horreur qui s’était abattue sur leur pays ces dernières années. Son père, qui s’occupait de protéger l’Hokage, venait de mourir. Les shinobis étaient comme en ébullition dans des débats politiques alors que la moitié des leurs étaient à peine remis de leurs blessures. Cela fut comme le déclic pour le jeune garçon qui venait de se réveiller dans le monde réel, et qui passa une nuit entière à pleurer en pensant à toutes ces émotions qui déferlaient sur lui, et puis aussi son père, son père qu’il aurait aimé mieux connaître et qui venait de mourir. Le lendemain il demanda à sa mère comment il pouvait devenir plus fort, et son doux sourire lui donna la force pour passer le reste de l’été à s’entraîner avec les ninjas de son clan. Il rentra ensuite à l’académie juste avant l’âge de six ans.
Ses débuts dans le monde du ninjutsu furent assez difficiles et il se démarqua par sa médiocrité les premiers mois. Mais Hyouka était vif et intelligent, donc il fit de son mieux pour rattraper le niveau de ses camarades de classe tout en se laissant assez de temps libre pour avoir la tête dans la lune ou faire une sieste à l’ombre d’un arbre. Était-ce efficace ? Hm, ses professeurs n’étaient pas forcément de cet avis et se retenaient souvent de le secouer dans tous les sens. En tout cas, Hyouka avait gagné le sens des responsabilités et ne laissa pas sa nature frivole l’éloigner de ses objectifs. Il tentait également de retrouver l'approbation de son clan et s'entraînait chaque soir en solitaire à la lumière de la lune, quand personne ne le regardait.
À l’approche de l'examen Genin, Hyouka était livide. Toute son approche sur ses débuts en tant que ninja reposait sur la supposition qu’il obtiendrait rapidement ses sharingans, la plus prestigieuse possession pour un Uchiha. Mais le jour J, il ne put se battre qu’accompagné de son tantô et son contrôle soigné du chakra. Pour lui, il était évident qu’il était la risée de son clan ; un gosse reclus sans réel talent qui ne pouvait réclamer l’attention de ses aînés qu’en gémissant qu’il serait un jour meilleur.
Néanmoins, il passa l’examen. Hyouka se morfondit de longues journées, complètement démoralisé jusqu’à ce qu’il se retrouve sur son éternel terrain d’entraînement, tard dans la nuit. Il s’entraîna et se dépensa jusqu’à en ignorer ses réserves de chakra qui devenaient dangereusement basses, avant de s’écrouler au sol. Allongé sur le dos, il leva les yeux au ciel et voulut crier sa rage au monde entier. Quand les émotions prenent le dessus sur lui, il devient comme aveugle et incapable de voir le monde autour de sa propre personne, mais cette fois semblait être différente. Le paysage autour de lui était d’une clarté surprenante et il semblait pouvoir ressentir le chakra alentour, dont le sien, comme il n’avait jamais pu auparavant. Il éclata de rire. Hyouka avait passé sa vie dans son coin, à rêver puis à s’entraîner loin des autres, et voilà qu’il débloquait le don de son clan ici de tous les endroits possibles. Pas sur le champ de bataille, même pas pour sauver un camarade ou en assistant dans une guerre. Il referma ses yeux rouges, doucement, incertain s’ils seront toujours là le lendemain, et se demanda ce que cela présageait comme vie. Tant qu’il pouvait servir son village, ça lui allait.
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