Karā Saki
Fiche d'identitéÂge et année de naissance - 14 ans – An 9
Grade - Genin
Clan - Aucun
Famille - Père : Karā Tastuo (décédé) - Chûnin
Mère : Karā Akemi (décédée) - Jûnin
Oncle côté maternel : Tanshoku Kuroro – Jûnin || épouse : Tanshoku Nanao – Couturière
Frère jumeau : Karā Chiharu
Statut civil - Célibataire
Signe distinctif - Des iris violettes, des cheveux blond avec une bonne tendance à se rebeller, qui, au réveil, se dressent comme s’ils voulaient toucher le ciel, joliment décorés et un kimono rouge et orangé qui retombe le long de son épaule et tenu par une large ceinture en corde tressée.
Nindô - « Je protègerais Chiharu avec ma vie. J’userais de la rage de ma mère et du courage de mon père, car je suis leur fille. »
Qualités - Travailleuse, observatrice, loyale, sympathique avec ses alliés, ouverte d’esprit, rusée, altruiste, possède un très bon instinct, curieuse
Défauts - Franche, parfois bien trop, désorganisée, très protectrice avec son frère, un manque de confiance en elle dissimulé derrière des blagues, trop curieuse
Grandes guerresVous êtes nés un peu avant la seconde guerre. On pourrait dire que vous l’avez connu en entière, mais ni toi, ni même ton cher frère ne possèdent réellement de souvenirs des premières années de celle-ci. Vous n’étiez que des nourrissons après tout. Pourtant, tu es convaincue que si vous étiez nés un petit peu plus tard, un tout petit peu, votre mère serait toujours à vos côtés. Elle n’aurait pas foncé sur le champ de bataille, avec votre père. Non, elle serait restée avec vous et ne serait pas tombée sous l’offensive de Kumo, par l’Est. Votre père n’est jamais rentré à la maison pour pleurer auprès de vous. Non. Il est resté là-bas. Votre tante vous a toujours raconté que c’était une question d’honneur. Que, s’il fuyait le champ de bataille, votre mère ne pourrait pas reposer en paix. Mais qu’il reviendrait. Malheureusement, il n’y eut jamais de retour. Votre père tomba à son tour en l’an 15, très peu de temps avant la fin de la guerre. Seul votre oncle est revenu de là-bas. Un homme au caractère brut, peu bavard, et pourtant terriblement tendre avec son épouse. Un homme qui a, dès son retour, décidé de vous élever comme ses propres enfants, pour sa sœur.
Toi, tu détestes la guerre. Elle vous a arraché vos parents, froidement, comme tant d’autres. Tu détestes la manière dont elle a brisé des vies, des familles, des esprits. Pourtant, tu sais qu’elle est nécessaire parfois, pour protéger ceux qu’on aime. C’est pour ça que vos parents y sont allés. Pour votre avenir.
Pour en savoir plus158 cm || 43kg
Aime : Bien manger, surtout épicé – La pluie et son odeur – Les endroits en hauteur – Son frère – Chouchouter l’épée de sa mère – Se balader dans la nature – L’effet du soleil sur le verre – Les animaux - S'entraîner près du coin où jouent les musiciens - Les feux d'artifices
Déteste : Les mensonges gratuits – La guerre – Les endroits exigus – Les plats fades – Toutes personnes qui s’en prends à sa famille – L’égoïsme – La cruauté
Vous êtes nés au printemps. Deux petites bouilles adorables, au milieu des fleurs, à la peau caressée par une douce brise. Le rire de votre mère, les mains rugueuses de votre père qui attrapent vos petites joues rondes. La douce mélodie du carillon de verre aux milles couleurs. Vos deux parents qui échangent sur des idées de prénoms. C’est votre tant qui vous a raconté cette histoire, le jour où tu as demandé ce que signifiait vos prénoms. Le tien signifie éclosion, celui de ton frère, milles printemps. C’est votre père qui a choisi le tien, et ta mère a donné celui de ton frère, en l’honneur de la belle journée fleurie qui vous a accueillie dans ce monde. Pendant un an, vous avez vécu ensemble, comme une belle et banale petite famille. Vous avez fait vos premiers pas, prononcés vos premiers mots, sous leurs regards pleins d’excitation. Tout aurait pu rester ainsi.
Mais la guerre a éclaté. Vos parents sont partis et ne sont jamais revenus. C’est votre tante qui vous a élevé pendant les cinq années de cette sanglante guerre. Elle a veillé sur vous, et vous a donné tout l’amour du monde. Elle a soufflé sur vos bobs, calmé vos pleurs, répondus à toutes les questions qui passaient dans vos esprits. Enfin, surtout du tien. Tu as toujours été une enfant terriblement curieuse. Tes questions ont fait paniquer de nombreux adultes.
La guerre s’est terminée, et ton oncle est rentré. Tu n’avais plus de souvenir de lui. La première fois qu’il est entré dans la petite maison, tu as cru à une attaque, avec ses cheveux noirs et son air dur. Tu as paniqué. Et tu lui as mordu le mollet. C’était ridicule. Assez pour le faire rire. Il t’a soulevé par le haut, comme un chaton avant d’appuyer sur ton nez.
« C’est bien petite, garde les crocs comme ça ~ T’en auras besoin. »Et il ne t’a pas menti. C’est à partir de ce jour qu’il a commencé à vous enseigner l’art du combat, à toi et à Chiharu. Vous vous leviez en même temps que le soleil, et rentriez à la maison lorsque celui commençait sa courbe descendante. Ton oncle et toi avait toujours eu une relation particulière. Toujours sur ton dos, à te faire mille et une remarque, c’était pourtant le premier à prendre ta défense lorsqu’on t’engueulait pour avoir fourrer ton nez dans des histoires qui ne te regardaient pas. Il t’a avoué que tu lui faisais penser à sa sœur. Cette femme que tu n’as jamais réellement connue avait visiblement eu assez d’influence sur toi pour qu’il pense ça. Il t’a raconté ses histoires. Les nombreuses fois où ta mère s’est retrouvée à fuir un instructeur, parce qu’elle tentait de lire des documents auxquels elle n’avait pas accès, ou bien encore cette fois où une oie lui a couru après dans tout le village ! Des histoires qui t’ont fait tant rire ! Mes tes préférées, c’étaient celles où ta mère affrontait des ninjas ennemis pour protéger le village ! Elle avait l’air incroyable, ta mère. Les seuls souvenirs que tu avais d’elles sont des objets, exposés dans la maison. Surtout cette fameuse épée, qu’elle brandissait sur le champ de bataille. Cette longue lame, dentée, qui repose dans une petite pièce annexe, précieusement accrochée contre le mur, avec une peinture de vos parents, et de l’encens, qui y brûle régulièrement, destinée à ton frère. Ton père aussi était un homme incroyable. Pendant la guerre, il a su se battre fièrement, et ce, malgré la mort de son épouse. Il a combattu, sans jamais reculer devant l’adversaire et a rencontré une mort plus qu’honorable, pour protéger des civils. Oui. Vos parents étaient de fiers ninjas. Jamais on ne pourra leur enlever leur honneur. En tout cas, c’est ce que t’as dit ton oncle.
C’est à vos sept ans que vous rejoignez l’académie. Tu te souviens encore de ton premier jour. La peur. L’excitation. Les regards. La main de ton frère qui serrait la tienne. Vos deux tenues, pleines de couleurs, cousues par votre tante, pour faire honneur à votre nom de famille, qui signifie lui-même couleur. La sensation du vent sur tes joues rosies.
Tes années à l’académie ont été agréables mais chaotiques. On t’a toujours vu comme une étrange kunoichi. Un électron libre avec un sacré potentiel, qu’il fallait canaliser. On t’a beaucoup comparé à ton jumeau, plus posé de caractère, plus discret, mais tout aussi doué. Votre travail d’équipe a toujours été sans faille. Vous n’avez jamais ressenti le besoin de parler lors des exercices. Non, tout a toujours été fluide. Comme si vous étiez dans la tête l’un de l’autre. Qu’est-ce que ça a été étrange, quand ils vous ont assigné dans deux équipes différentes, à votre sortie de l’académie, à vos douze ans. Oui, c’était vraiment bizarre de ne plus être dans le champ de vision l’un de l’autre. Alors, vous avez établi une nouvelle routine.
Depuis cette époque, vous vous retrouvez les soirs pour vous entraîner, pendant de longues heures, seuls. Pas une personne pour vous déranger. Au rythme des coups, vous videz vous cœur. Quand c’est enfin terminé, vous grimpez sur le toit de votre maison et vous regardez le ciel étoilé, en grignotant, en parlant de choses plus légères. De votre quotidien, des choses que vous avez vues, qui vous ont fait rire. Pourtant, tu ne parles jamais de cette angoisse qui te dévore. Cette angoisse de voir un jour un ninja revenir avec un simple bandeau entre les mains, pour t’annoncer la mort de ton frère. Le regard plein de pitié posé sur vous, comme pour la mort de vos parents. La morsure glaciale de la solitude.
Non, tu ne veux jamais revivre ça. Tu feras tout pour le protéger d’un tel destin. Tu deviendras forte. Tu auras la rage de ta mère. Le courage de ton père. Car tu es leur fille.
Derrière l'écranPseudo - Alya ou Waave, au choix !
Âge - 20 ans !
Comment avez-vous connu le forum - arsn aka Uchiha Hyouka m’a parlé de vous !
Autres comptes - Aucun !
Faceclaim / crédits de l'avatar - Akihito par Na-Nedam (deviantart)
En cas de départ - Changement d’équipe préférable, mais si absence prolongée je préfère être la personne qui permet sa mort.