20.04 : première grosse màj, venir tout découvrir par ici ! 14.04 : Daisuke rejoint le staff comme responsable des techniques. 23.03 :ouverture du forum.
Vous vous retrouvez à table avec une genin se prénommant Kaguya Rin. D'un naturel plutôt calme, chacun de ses gestes transpire la confiance en soit, malgré les cernes sous ses yeux et son air maladif. Vous ne le savez pas encore, mais elle est reconnue comme l'une des genins les plus talentueuses de son village, rares étant ses camarades pouvant égaler son niveau. Et qu'une fois en combat ou en mission, elle devient d'une efficacité redoutable, sans doute mortelle. L'autre est un genin sans clan de la Brume, plutôt timide et silencieux.
Fonctionnement
Vous pouvez poster dans votre sujet selon l'ordre que vous préférez, et à la fin de chaque tour (ou de deux tours, comme vous préférez), vous pouvez tagguer Nidaime Hokage, qui interviendra.
Vous pouvez pour l'instant jouer le début du repas, faire intervenir Rin ou l'autre genin (et d'éventuels autres pnj) selon vos souhaits, en gardant simplement en tête la trame/ambiance donnée.
Pour l'éventuel flood nécessaire, vous pouvez utiliser ce sujet, comme d'habitude.
Veuillez privilégier les réponses courtes, dans la mesure du possible, afin de garder le sujet dynamique.
Murakami Ayame
Konoha no Genin
Messages : 83 Date d'inscription : 10/04/2022
Sujet: Re: Binôme 4 - repas Ven 22 Avr - 13:02
★ Fête d’Hanami : Repas ★
Konoha Gakure No Sato, Fête d’Hanami, début de soirée, Mai de l’An 23, Saison des Fleurs
Tu étais au courant depuis un long moment que la fête s’approchait à grands pas. Elle existe depuis l’existence du village caché de la Feuille et tu reconnais qu’il s’agit là de ta période favorite. Les cerisiers sont tes arbres préférés et du coup, tu ne rates jamais la période où les cerisiers perdent leurs magnifiques fleurs. Mais pour la première fois, il semblerait que le village accueille des invités de taille : Des représentants du village caché de la Brume. Lorsque tu l’as su, cela t’avait fait frissonner de la tête aux pieds. Tu n’as pas oublié que tes parents sont morts en affrontant ces ninjas qui ont quand même du mérite. Cependant, tu as eu le temps d’y réfléchir et tu devais en savoir plus sur ceux qui étaient parvenus à te séparer de ta famille. Bien sûr, tu sais garder ta rancœur pour toi et puis, il est probable que tu ne saches pas qui a tué ton père et ta mère. Peut-être sont-ils aussi des orphelins de guerre pour reprendre le terme de certains. C’est effectivement vrai, mais tu as pu compter sur ta grand-mère pour parfaire ton éducation. Tu aurais très bien pu dire que leur présence ne t’intéresse pas. Seulement, c’est entièrement faux.
Cela s’était plutôt bien passé depuis le début de l’après-midi et tu avais même eu le temps de rentrer chez toi afin d’arborer une tenue un peu plus adaptée. Tu avais troqué ta tenue de ninja que tu portais tous les jours. Enfin, le style serait plus adapté afin de mettre un kimono de couleur. Tu n’as pas oublié que tu allais devoir en acheter un autre afin d’être présentable pour la prochaine soirée qui se déroulera probablement au sein de l’un des clans. Tu préfères chasser cette idée. Lorsque le Nidaime est arrivée dans la Grande Salle, tu t’étais levée et tu avais gardé le regard baissé. Tu ne savais pas comment réagir en la voyant. Mais tu étais d’accord avec elle sur une chose : apprendre de nos anciens ennemis. Ou pas. Tu ressens clairement l’atmosphère électrique. Debout prés de la table qu’on t’a installée, tu patientes de découvrir les autres personnes qui seront autour de cette table. Lorsque ta consœur de Konoha te rejoint, tu lui montres un sourire et tu l’accueilles avec joie. Puis vient le tour des deux ninjas de Kiri.
« — Soyez les bienvenues à Konoha Gakure No Sato ! »
Tu t’inclines tout en restant debout. Tu essaies de te montrer polie, courtoise et surtout chaleureuse. Bien sûr, tu ressens un pincement au cœur, mais tu t’es promis de te tenir à carreau. Attendant quelques secondes, tu joins tes mains devant toi avant de poser les yeux sur les deux ninjas de Kiri avec qui tu aurais le plaisir de manger un morceau. Tu ne préfères même pas penser au passé, voulant clairement profiter du moment. Tu sais que tu ne pourras peut-être avoir un ami de Kiri, mais au moins, tu peux au moins discuter un peu. Du moins, si les hôtes se montrent un minimum causant. Sinon, tu vas peut-être probablement t’ennuyer. Le Nidaime Hokage avait donné des consignes et tu comptes bien respecter les quelques consignes afin que tout se passe pour le mieux.
« — Je suis Murakami Ayame. J’espère que vous avez fait bon voyage ! »
Ta voix se montre joyeuse et entraînante. Tu as toujours été ainsi et c’est augmenter par l’annonce de la visite de tous ses représentants. Cela fait quand même plaisir d’avoir un peu de visite de l’extérieur. Cependant, tu te doutes bien que ces visiteurs ont probablement reçu des consignes avant leur départ de Kiri. Mais tu n’es pas là pour savoir ce qu’ils ont à faire. Tu es déterminée à profiter de la soirée que tu espères sans anicroche et sans débordement.
Une joyeuse occasion, ou bien un évènement des plus tendus ? Tu ne saurais pas trop dire comment va se dérouler cette soirée qui a bien fait parler d’elle au village et pourtant, quand ton oncle t’a annoncé que tu en ferais partie, tu n’as pas pensé une seconde à refuser. Un jour, c’est ta curiosité qui te tuera Saki, j’en suis sûre et certaine. Dans tout les cas, te voilà maintenant dans la grande salle de banquet, décorée des blasons des différents clans, assise à une table avec trois autres genin. L’une d’entre eux est de Konoha. Une demoiselle assez connue à l’académie pour son manque d’implication répondant au doux nom d’Ayame. Une demoiselle qui t’a joyeusement accueillie, élégamment vêtue pour l’occasion, t’arrachant un grand sourire si facilement. Et puis, il y a les deux autres genins, de Kiri. L’un est discret, banal, mal à l’aise, tandis que l’autre te marque bien plus. Une peau pâle, aussi blanche que sa chevelure, décorée de larges cernes bleutées et un air confiant. Un peu trop pour que la kunoichi soit une simple genin comme les autres du village de la brume. Pourtant, tu fais comme si tu n’avais remarqué. Tu souris, plein d’innocence et les salue en rythme avec ta compère.
« — Soyez les bienvenues à Konoha Gakure No Sato ! »
Un effort de tenue ? Bien sûr que tu en as fais un ! Tu n’es pas la nièce d’une couturière pour rien après tout ! Regarde, tu as ajouté une broche en forme de fleurs de cerisier à ton habituelle tenue ! C’est bien ! Bon, ok, ta pauvre tante a été débordée de travail avec l’arrivée du festival et la pauvre n’a pas eu le temps de retoucher ta tenue, devenue un peu trop petite avec ta croissance fulgurante, mais tu ne te sens pas intimidée pour autant ! Cette broche appartenait à ta mère ! C’est un cadeau que ton père lui avait offert à votre naissance en remerciement pour les deux magnifiques bambins. Alors, tu ne peux qu’être fière de porter ce bijoux, pas vrai ? Tu gardes un air souriant et enfin, tu te présentes aux deux autres jeunes ninja.
« Je suis Kara Saki, enchantée de vous rencontrer ! Si vous avez besoin de quoi que ce soit n'hésitez pas à faire appel à moi. »
Vous prenez place à votre petite table, et l’ambiance est loin d’être des plus détendue. Il faut dire que le passif des deux pays est loin d’être simple, et que chacun a perdu des proches pendant les affrontements. Tes parents ne sont pas revenus de ceux-ci. Pourtant, tu ne ressens pas de colère à cet instant précis. Tout ce que tu vois, ce sont de jeunes gens, encore humides derrière les oreilles et qui n’ont pas prit part à cette guerre. Des enfants, comme toi, qui ont sans doute souffert eux aussi. Alors non, tu décides de rester positive. De contenir la moindre rancœur qui voudrait montrer le bout de son nez.
« Est-ce que vous avez eu l’occasion de vous balader dans le festival ? Les animations à cette période de l’année sont vraiment agréables et c’est une occasion de découvrir les différentes traditions du village »
C’est vrai ! C’est l’occasion de voir tout le village qui met la main à la pâte pour un évènement joyeux, qui apaise les cœurs, au moins pour quelques jours.
L'ambiance tendue qui règne partout dans la salle est palpable, les sourires sont de façade et les politesses d'usage. Pourtant à cette table réunissant quatre genins que tout oppose, les kunoichis de Konoha font de leur mieux pour détendre l'atmosphère. Rin se montre sensible à cette attention, mais ne se laisse pas duper pour autant : ses parents sont morts en affrontant les ninjas de Konoha, et elle espère secrètement pouvoir se venger. Pas question pourtant de défier les ordres du Mizukage, à savoir d'éviter tout débordement qui pourrait nuire aux relations déjà plus que tendues entre vos les deux villages. D'autant plus qu'Hôzuki Tetsu, le meneur de la délégation de la Brume, a clairement fait comprendre aux siens qu'il attendait d'eux une tenue sans failles.
— Merci pour votre accueil. Je suis Kaguya Rin, et voici Hitori Natsu. Hochant poliment la tête, la kunoichi de la Brume commence à manger, avec une certaine délicatesse. — Pas encore, nous ne sommes arrivés qu'il y a peu de temps. D'autant plus que la délégation de la Brume avait été accueillie publiquement par Sarutobi Miwaku en personne à l'occasion d'une petite cérémonie sur la grande place du village. — Je suis étonnée que vous nous ayez laissé entre dans votre précieux village, après les raclées à Uzushio. Même si les forces de Kiri ont été boutées hors du Pays des Tourbillons, celles-ci avaient tout de même gagné d'importantes batailles, infligeant de nombreuses pertes à Konoha. Le clan de Rin, les Kaguya, s'y étaient d'ailleurs illustrés - les membres de ce clan étaient connus pour leur redoutable Kekkei Genkai, leur permettant d'utiliser leurs os de manière spectaculairement dangereuse, ce qui faisait des guerriers redoutables, élevés dans la plus pure des traditions martiales.
Tout en parlant, Rin continue d'afficher un sourire suffisant et une expression confiante. Elle est réellement contente d'être ici, car tout ce qui lui permettra d'en savoir plus sur Konoha et ses combattants pourrait se révéler un avantage plus tard.
Résumé
Malgré l'ambiance plus détendue qu'à certaines autres tables, la Kaguya lance une petite pique à l'attention de ses homologues de la Feuille. Saki et Ayame vont-elles réagir à la provocation, ou continuer à faire preuve de retenue et de politesse ?
Attention - cette fois-ci, vous pouvez poster une fois chacun (ou deux, comme vous préférez, tagguez Nidaime à la fin du premier ou deuxième tour) avant la prochaine intervention du pnj. N'hésitez pas à faire intervenir Rin et/ou d'autres pnjs.
Murakami Ayame
Konoha no Genin
Messages : 83 Date d'inscription : 10/04/2022
Sujet: Re: Binôme 4 - repas Dim 1 Mai - 10:47
★ Fête d’Hanami : Repas ★
Tu n’étais pas là par hasard et tu savais pourquoi tu étais là. Cela avait un but bien précis, tu voulais en savoir plus sur ce village qui paraît si différent du tien. Mais tu sais que ta curiosité pourrait te mettre dans des situations que ta grand-mère. Tu avais donc arboré une tenue traditionnelle qui appartenait à ta mère. Tu n’as jamais pu te résoudre à jeter les différentes tenues de tes parents. Pour toi qui es désormais orpheline, ce sont des choses que tu pourras réutiliser en grandissant. La preuve, tu parviens à rentrer dans les vêtements de ta mère lorsqu’elle était encore en vie. Mais c’est une chose que tu gardes pour toi et tu ne parais pas habiller vieux jeu. Loin de là. Tu entends ta partenaire et tu la laisses un peu prendre les devants. Tu observes simplement les invités se trouvant à la même table que toi, ce sont des personnes qui paraissent tellement plus jeunes que toi. Tu n’as pas pu participer aux batailles vu que tu étais trop jeune, mais cela ne veut pas dire que tu n’es pas amère de la perte de tes parents. Étonnamment, tu n’es pas en colère contre Kiri, ta colère est dirigée contre d’autres personnes qui appartiennent à ton village de naissance.
L’atmosphère est tendue et tu le sens, mais tu ne te laisses pas impressionner par ce qui traîne dans l’air. Le Nidaime avait été clair et tu savais ce qu’il te restait à faire. Peur ? Non, inquiète peut-être un peu, car tu avais estimé qu’il était encore beaucoup trop tôt pour les accueillir au sein de Konoha et tu restes encore persuadée que cela n’est pas la meilleure des idées. Il faut dire que tu ne portes pas Nidaime dans ton cœur et c’est principalement vers elle que ta colère est tournée. Mais tu n’es pas là pour régler tes comptes, avec qui que ce soit. Donner un règlement de compte en spectacle n’est pas la meilleure des idées non plus. Tu prends donc ton mal en patience. Tu restes donc calme et tolérante, même avec la pique que venait de lancer le Kirijin. Tu te demandes si tu vas rétorquer quelque chose et tu ne te gênes pas à vrai dire.
« — Et moi, je suis étonnée de voir que vous avez accepté d’y venir après avoir pris la fuite… De cette façon, nous sommes quittes ! »
Tu avais clairement utilisé un ton de taquinerie et tu retiens tout de même la fin de la phrase qui aurait clairement mis le feu aux poudres. « comme des lâches ». voilà ce que tu avais retenu. Le but n’étant pas de déclencher une guerre, malgré l’atmosphère tendue. Tu gardes le sourire qui lui est vrai et tu ne cherches pas à te moquer. Tu les regardes simplement, sans agressivité, sans violence ni envie de les étriper. Bien sûr, leur présence avait probablement un tout autre objectif et même si tu ignores lequel, tu ne peux que supposer.
« — Quoi qu’il en soit, nous ne sommes pas là pour parler du passé, mais bel et bien pour dîner amicalement. En tout bien, tout honneur, cela va de soi. Bon appétit ! »
Cette remarque était d’autant plus valable pour toi que pour les autres à cette table. Tu essayais tant bien que mal de détendre quelque peu l’atmosphère. Cela n’est pas chose gagnée et tu ne sais pas encore comment les convives vont réagir. Toi aussi tu avais perdu tes parents dans cette bataille, mais cela ne veut pas dire que tu attaques gratuitement les jeunes Kirijins venus ce soir. Tu n’es même pas sûre d’y parvenir alors tu ne tentes même pas. Tu n’s pas fermée à la discussion, mais tu sais que la guerre est un sujet qui risque de compliquer encore plus la fête. Tu peux l’entendre avec ce qui t’entoure. Tu attrapes tes baguettes et tu commences à manger simplement.
C’est fou, vous n’avez même pas commencé à manger que déjà, les piques sont lancées à coup de grands sourires polis. C’est une guerre politique. Vos compétences de combat ne vous sont d’aucune utilité autour de cette table. Non Saki, tout va se jouer dans la retenue, les sous-entendus. Bref, tout ce que tu n’aimes pas. Pourtant, tu n’as pas le choix. Tu ne veux pas être à l’origine d’un nouveau conflit, qui ne sèmera que la mort dans son lugubre sillage. Alors, même quand la kunoichi de Kiri tente de vous provoquer, tu souris, naïvement, comme si tout ça ne pouvait pas t’atteindre. Heureusement que ta camarade prend le relais avec des paroles bien pesées. Tu ne sais pas si tu en serais capable avec autant de fluidité.
Tu préfères ne pas relever et te concentrer sur la délicieuse nourriture qui s’offre à vous. Le doux parfum des épices te titille le nez et la chaleur du plat envahi la paume de tes mains posées sur le bol. C’est agréable et ça t’aide à te détendre un peu. Au moins, pour l’instant, les genins de kiri assis à votre table restent plutôt calme. Tu espère que ça va continuer ainsi ... En tout cas, la nourriture est un bon début ! Bon sang , Nidaime ne s’est pas moquée de vous ! Tout est délicieux, et si la politesse ne te retenait pas, tu aurais sans doute déjà tout englouti. Enfin, ça ne peut pas faire face à la soupe de nouilles au piment que ta tante te prépare, à chaque fois que tu es un peu malade. Tu aimes la manière dont le bouillon réchauffe ton ventre et les petits bouts de poulet fris, attendris par la soupe. C’est ton plat préféré ! Oh, d’ailleurs, ça t’inspire une question bien plus pacifiste pour cette soirée placée sous le signe de la réconciliation.
- Est-ce que vous avez des plats traditionnels de Kiri que vous aimez particulièrement ? J’ai toujours été curieuse de la culture des autres villages !
Pas de secrets d’états mis en cause avec une telle question, ni même de valeurs politiques. Comme le disent si bien les Akimichi, la nourriture est un langage universel entre les cœurs, loin de toutes discriminations. Et puis, tu es vraiment curieuse à ce sujet ! Tu as beau être assez petite, tu as un bon appétit ! Il faut dire que le taijutsu, ça creuse l’appétit, et qu’il te faut des protéines pour te muscler et être au meilleur de ta forme sur le champs de bataille.
- Pendant votre séjour, vous devriez passer au stand de Yoshiro ! Il fait les meilleurs pâtisseries du village, je suis sûre qu’elles vous plairont. N’est-ce pas Ayame ?
Ton sourire est rayonnant envers la jeune adulte. Tu as vraiment envie que cette soirée se passe bien, et encore plus envie d’apprendre à connaître les jeunes de Kiri, avec qui vous pourrez peut-être construire un avenir plus paisible. Il n’y a plus qu’à prier pour que ta camarade se prête également au jeu, et tout ira comme sur des roulettes.
La Kaguya n'apprécie pas la pique d'Ayame, surtout que celle-ci garde son calme et sa retenue. Rin aurait préféré des provocations plus franches ayant permis d'augmenter encore un peu la tension - mais les kunoichis de la Feuille semblent savoir se tenir en public. Qu'en serait-il une fois dehors, se demande la Kaguya, tenteraient-elles de m'attaquer ? — La fuite ? Elle sait parfaitement que les forces de la Brume ont été vaincues et repoussées, mais entre l'admettre et l'accepter, il y a une différence. — Ce n'est sûrement pas les Kaguya qui fuient ... je serais d'ailleurs curieuse de voir ce que tu vaux ... Ayame ? Prononçant le prénom de la kunoichi en souriant d'un air provocateur, la genin de Kiri commence à manger. — Tu fais la maline, mais j'aimerais bien voir comment tu combats. Rin sait que son homologue refusera sûrement, et Tetsu leur a bien demandé de se tenir. Mais dans l'euphorie de la fête, qui remarquerait deux jeunes filles en train de s'entraîner dans un coin éloigné du village ? Dardant ses yeux, où un éclat de sérieux et de rage brille soudainement, Rin s'adoucit ensuite, comme pour masquer son envie d'en découdre.
— Nous ne restons pas longtemps, nous ne sommes pas là pour prendre du repos. D'après les informations reçues, la délégation de la Brume repartirait dès le lendemain matin en direction du Pays de l'Eau. — Nous sommes particulièrement friands des plats à base de poisson. Quoi de plus normal après tout, pour des habitants vivant sur une grande île ? — Je doute que vous veniez un jour à Kiri ... n'est-ce pas ? Haussant les épaules, Rin sait que les ninjas de Konoha ne mettrons jamais un pieds sur sol kirien, du moins de son point de vue - qui oserait provoquer le puissant village de la Brume ?
Résumé
La discussion menace de s'envenimer malgré les tentatives des genins de Konoha pour éviter l'escalade - Kaguya Rin semble décidée à provoquer ses hôtes. Le repas se poursuit et se termine sur cette drôle d'ambiance, avant que Nidame Hokage n'invite les convives à se rendre à l'extérieur du village, où des feux d'artifice seront bientôt tirés. Alors que chacun s'y rend par ses propres moyens, Rin et son acolyte profitent de la foule pour s'esquiver dans une ruelle un peu plus sombre de Konoha, en direction des terrains d'entraînement. Ayame et Saki auraient-elles vu quelque chose ? Si oui, oseront-elles suivre les kiriens ?
Attention - cette fois-ci, vous pouvez poster une fois chacun (ou deux, comme vous préférez, tagguez Nidaime à la fin du premier ou deuxième tour) avant la prochaine intervention du pnj. N'hésitez pas à faire intervenir Rin et/ou d'autres pnjs.
Murakami Ayame
Konoha no Genin
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Sujet: Re: Binôme 4 - repas Sam 7 Mai - 21:36
Fête d’Hanami – Binôme 4 - repas
Pour le moment, tu voulais simplement profiter du repas sans qu’on vienne à se taper dessus. Est-ce finalement trop demander ? Tu avais répondu au tac-o-tac sans pour autant sortir de tes gonds. Au contraire, tu avais gardé ton calme et ton sourire. Tu es très patiente et joyeuse comme d’habitude. Pourtant, tu devrais être en colère et t’amuser avec les piques. Pourtant, tu n’es pas fâchée contre eux. Ils sont à peu près tous comme toi, des genins qui sortent à peine de l’académie. Du moins si cela existe chez eux. Après tout, tu ne connais rien du village de Kiri ni des traditions de ce village. Et vu comment cela se passe, tu n’es plus tellement sûre de vouloir en savoir plus. Tu regardes ta camarade et tu restes joyeuse. Autant dire que la cheffe du village n’a vraiment pas plaisanté et elle a mis le paquet sur le repas. Alors que ta camarade parle du stand de Yoshiro, tu te mets à rire. Comment ne pas rire alors que tu t’es royalement ridiculisé en t’occupant de Toko, le chien de Yoshiro. Après, tu n’as pas honte, mais tu approuves. Ce sont les meilleures pâtisseries et tu as même eu le plaisir d’offrir des roulés à la fleur de cerisier à Yoshiro lui-même. Même si son chien t’a mené en bateau, cela te laisse de très bons souvenirs.
« — Ce sont les meilleurs, il n’y a pas photo ! »
Tu gardes ta bonne humeur et tu manges tranquillement. Tu ne tiens pas à déclencher un incident diplomatique. Tu tenais à ce qu’il n’y est aucun écart de trop. Pour le moment, c’est tendu, mais tu fais comme si cela ne t’affecte pas. Cela ne veut pas dire pour autant que tu ne restes pas sur tes gardes. Bien au contraire. Tu te rappelles très bien des consignes de Nidaime et tu comptes bien les appliquer. Tu manges tranquillement alors que Rin te pose la question sur ce que tu es capable de faire. Tu montres un sourire encore plus grand. Tu ne rentreras pas dans son jeu… Tu ne dois pas. Rappelle-toi que tu es juste là pour manger en bonne compagnie.
« — Ça mon chou, tu le découvriras par toi-même... »
Pas question de lui faire cadeau de tes compétences. Ce n’est pas parce que Kiri est un allié que tu prévois d’aller casser la gueule à l’un d’entre eux. Oh que non. Même si les doigts te démangent, tu sais que tu ne peux pas et tu n’es pas du genre à jouer avec le feu, même si tu es animé par la volonté du feu, comme presque tous tes camarades. Puis, Rin dit qu’ils sont friands des plats à base de poisson. Ça, tu t’en serais douté. Mais cela ne répond pas vraiment à la question que ta consœur a posée.
« — Et bah justement. Si un jour on venait à visiter votre village, quels sont les plats que vous nous conseilleriez ? »
Tu sais aussi que tu ne mettras probablement jamais les pieds là-bas, mais c’est une bonne idée de parler gastronomie. Le but n’est pas de savoir qui va faire quoi, mais bel et bien de connaître les goûts des uns et des autres. Rien de plus. On ne parle pas de secret d’État. Alors que le repas se termine, tu lèves la tête lorsque Nidaime prend la parole. Oh ? Un feu d’artifice, vraiment ? Tu regardes ta consœur avant de te lever. Tu venais de finir ton plat et tu invites tes convives à faire de même. T’inclinant par respect devant eux, tu finis par t’éloigner afin de te rendre sur place. Mais sur ton chemin, tu aperçois au loin les Kirijins qui s’éclipsent. Tu connais suffisamment bien le village pour savoir vers où ils se rendent. Ta méfiance à leur égard n’est pas réduite pour autant. Tu donnes alors un coup de coude à ta consœur et tu lui fait signe de la tête. Tu les avais vu quitter les lieux de la fête.
« — Ils se sont engouffrés dans cette ruelle. Je ne sais pas pour toi, mais je pense qu’on ferait mieux d’alerter nos collègues de la sécurité... T’en penses quoi ? »
Tu la regardes simplement puis, tu poses les yeux sur la ruelle où tu les as vu se rendre. Tu n’aimes pas les savoir libres de cette façon et tu sais que tu dois rester prudente. Et si c’était un piège ? Il faut dire que toute la soirée, ils ont maintenu les braises allumées alors se jeter dans la gueule du loup serait clairement entré dans leur jeu. Tu te méfies d’eux. A tourd ou à raison. Ce sera la suite des évènements qui vont déterminer si tu as eu le bon réflexe.
Tu l’aime bien Ayame. Sans elle, le repas aurait pu rapidement tourner à la prise de tête. Oui, tu imagines mal Botan garder autant son calme face aux piques de ninja de Kiri, ni même Akira. Finalement, votre repas se passe même mieux que tu ne l’avais prévu. Vous échangez sur des sujets neutres, pendant de longues minutes, tout en dégustant les délicieux mets qui s’étendent devant votre nez. Dans la discussion, tu apprends donc que les habitants du village de la brume portent dans leurs cœurs les plats à base de poisson. Si le genin jusque-là resté en retrait avoue aimer le poisson pané que sa mère lui prépare, avec des épices, Rin, elle, ne communique pas une seule information. Aussi fermée qu’une huitre ! Et malheureusement, tu ne peux pas vraiment te servir d’un couteau pour l’ouvrir celle-là, ce serait de mauvais goût pour cette joyeuse petite réunion.
Le petit repas file à toute allure, et bien rapidement, les jeunes ninja de Kirin quittent table pour aller observer les feux d’artifices, comme tout le monde. Comme tout le monde ? Pas vraiment finalement. Alors que toi aussi, tu sors de la tour du Hokage pour observer le spectacle, avec l’excitation d’une jeune enfant, Ayame te donne un petit coup de coude pour attirer ton attention sur ce qu’elle a vu. Les genins ont quitté la foule, et ça ne sent pas bon. Raaaaah toi qui espérait voir les couleurs danser dans le ciel ! Raté ! Les feux d’artifices d’Hanami se priveront de toi cette année. Après une petite seconde de réflexion, tu hoches la tête aux dires de ta camarade. Oui, il vaut mieux prévenir la sécurité, mais tu n’aimes pas non plus les laisser seuls sans surveillance. Pourtant, les suivre dans une si petite et étroite ruelle serait tout aussi stupide et dangereux.
- Va prévenir un supérieur, je vais les suivre discrètement par les toits, on ne sait jamais ... Je compte sur toi pour revenir vite !
Attention, Ayame est une kunoichi bourrée de talent ! Mais ton taijutsu a le mérite de te permettre de faire face à toute technique qui mettrait à mal ton chakra, et face à une menace inconnue, ça peut-être plus qu’utile. En plus, tu es plus petite qu’elle, tu te cacheras plus aisément dans l’obscurité. Tes iris violettes se posent sur elle, et un sourire étire tes lèvres. Tu sais qu’elle va se dépêcher et que rapidement, tu auras des renforts s’il y en a besoin. C’est ça la force des ninja de Konoha. Il règne entre eux une certaine confiance, et ce, même entre genin.
D’un bon, tu prends de la hauteur, usant d’une gouttière pour te projeter encore plus haut, avant de disparaître sur les toits sombres du village. Ta respiration se fait calme, tes pas légers sur les tuiles que tu arpentes si régulièrement. Tu as ce mauvais présentiment qui te bouffe, et tu détestes ça. Tu aurais tellement aimé que cette soirée se passe bien, pour que plus jamais n’éclate de conflit, mais le destin est cruel, même avec les rêves d’une enfant.
Tu étais sérieuse lorsque tu dis qu’il faudrait mieux prévenir les ninjas supérieurs responsables de la sécurité. Tu ne sais pas si cela vaut vraiment la peine, mais il faut mieux prévenir que guérir. Surtout que tu connais le village comme ta poche alors tu sais que ces ruelles peuvent être sujettes à des coups de Trafalgar. Tu n’as pas spécifiquement peur des Kirijins, mais il n’est pas impossible qu’ils aient reçu des ordres secondaires pour mettre la pagaille. Au pire, si la sécurité bouge pas, tu essayeras d’intervenir par toi-même. Tu es assez sage et assez discernant pour savoir ce qu’il peut arriver. Bien que tu ne portes pas la Nidaime dans ton cœur, tu n’es pas là pour créer des problèmes. Cependant, même si c’est inutile, tu préfères préserver. Qui nous dit qu’il ne s’agit pas là qu’une tentative depuis l’intérieur. Genre, placer des parchemins explosifs sur les murs des endroits les plus importants. Personne n’est sûre de rien. Hochant la tête, tu savais ce que tu devais faire et tu la retiens par le bras. Tu devais lui dire.
« — Fait gaffe, ces ruelles peuvent être de véritables labyrinthes et ce sont des endroits idéaux pour des escarmouches, même sur les toits. Sois prudente… »
Tu avais le regard sérieux et tu savais ce qu’il te restait à faire. Tu vas aussi rater la fête. C’est dommage, car tu es du genre fêtarde et tu as toujours aimé les fêtes. Mais pour le moment, ton instinct te pousse à rester sur tes gardes. Tu finis par lâcher son bras et tu lui souris. Tu avais bien compris le message et tu comptes pas la laisser seule bien longtemps. Tu sauras la retrouver de toute façon.
« — Je ferais au plus vite ! »
Puis, tu t’éclipses en même temps qu’elle afin d’aller prévenir un ninja chargé de la sécurité. Tu ne fais pas confiance aux genins de Kiri. Tu as plus de réflexion que tes camarades et rien ne dit qu’ils sont réellement tous des genins contrairement à ce qui a pu être annoncé. De plus, le maintien des tensions aux divers tables qui ont entouré la tienne et en plus de la tienne tend à te donner raison. Tu aimerais te tromper… Réellement. Tu te mets donc à la recherche d’un de tes supérieurs afin de lui faire part de ce que tu sais, ce que tu as vu et ce que tu peux supposer avec tout ça. Mais hors de question de laisser ta consœur seule bien longtemps.
Après de longues minutes, Ayame ne trouve aucun des ninjas chargés de la sécurité - elle ignore qu'ils sont presque tous occupés aux murs du village où à surveiller la délégation de Kiri. Après tout qui penserait que de vulgaires genins de la Brume tentaient de causer des dégâts à l'intérieur du village ? Toutes les attentions sont plutôt reportées sur Hôzuki Taku, le bras-droit du Mizukage, ainsi que les jûnins et chûnins l'accompagnant. Les plus jeunes sont sûrement occupés à profiter des pâtisseries et autres sucreries disséminées dans les stands du village !
Au fur et à mesure qu'ils continuent à avancer, les deux genins de Kiri ont l'intime certitude d'être suivis. Je suis sûr que c'est les deux imbéciles d'avant, pense Rin en souriant lugubrement. Parfait, ça me donnerait de tester Ayame, vu qu'elle faisait la maline. Soudain, le genin à ses côtés s'affaisse en une flaque d'eau, un clone aqueux depuis longtemps constitué.
Continuant d'avancer comme si de rien n'était, la Kaguya arrive en vue des terrains d'entraînement. — C'est donc là que ces pleutres s'entraînent ... Murmurant plus qu'autre chose en observant la quantité de terrains d'entrainement, Rin ne peut cacher son admiration devant les infrastructures s'étalant devant elle. Souriant, elle parle un peu plus fort, sachant qu'elle serait entendue. — Alors Ayame, que penses-tu de me faire tester un de ces terrains d'entraînement ? Ou tu es trop lâche, comme tous les ninjas de Konoha ? Crachant par terre, espérant ainsi provoquer Ayame, Rin continue d'avancer, sautant agilement par dessus la barrière délimitant l'un des terrains d'entraînement. Après tout elle ne fait rien de mal, n'est-ce pas ? Il ne s'agit que d'un petit combat amical entre genins, rien de bien répréhensible !
Résumé
Ayame ne trouvant pas, dans un délai raisonnable, de supérieur chargé de la sécurité, elle décide de retourner vers les terrains d'entraînement. Si l'un des genins de la Brume n'était qu'un clone, Rin est elle bien réelle, et convie Saki à un combat en théorie amical, mais qui va vite devenir très sérieux.
Attention - le combat va s'engager entre Saki et Rin, Ayame arrivant juste après les premiers échanges. Rin a le niveau d'un bon chûnin, et maîtrise le Kekkei Genkai des Kaguya, basé sur la manipulation des os (je vous laisse regarder par ici) ainsi que le Suiton. A deux contre un, le combat s'annonce très rude pour les deux kunoichis, les risques de s'en sortir avec des blessures étant très élevé. Cette fois-ci, vous pouvez poster plusieurs fois chacune, tagguant Nidaime lorsque le combat s'approchera de sa fin (je vous laisse voir si avant de demander la prochaine intervention, Ayame/Saki sont plus proches de la défaite ou de la victoire). N'hésitez pas à faire intervenir Rin et/ou d'autres pnjs.
Karā Saki
Konoha no Genin
Messages : 57 Date d'inscription : 17/04/2022
Sujet: Re: Binôme 4 - repas Jeu 12 Mai - 16:54
Repas - Binôme 4
Feat Ayame
Si Rin était bien réelle, son coéquipier n’était qu’un double aqueux. Lui collant aux basques depuis les toits, ton regard se durcit au fil des secondes. Tu aurais tant aimé que tout se passe bien, vraiment, vraiment, vraiment ! Est-ce trop demandé, une paix entre les différents villages ? Tu ne demandes même pas une ambiance géniale ou une super amitié entre eux ! Tu aimerais juste éviter qu’une nouvelle guerre éclate. Tu ne veux pas que Chiharu ait à affronté une telle expérience, et tu ne veux pas le perdre. Tu n’y survivrais pas.
Ta traque te guide rapidement jusqu’aux terrains d’entraînement et la kunoichi de Kiri semble bien déterminée à faire bon usage à l’aide d’une provocation aussi bien dans les gestes que dans les paroles. Ah, si seulement elle ne s’était pas trompée, tu n’aurais pas pouffé de rire. Lentement, tu te redresses et sors de l’ombre.
- Raté ! C’est Saki ~ Tu sais, Ayame est une fille intelligente, elle ne risquerait pas la paix juste pour une ou deux piques envoyées autour d’une table !
Saki, tu pourrais au moins avoir la décence de cacher ton amusement ! Enfin, tu as beau rigoler de cette présomption de la part de ton adversaire, tu sais que tu ne vas passer un bon moment. Oh non, sinon, elle n’aurait pas autant de confiance en elle en terrain ennemi. Tu gardes un air calme en t’avançant avant d’escalader la barrière à ton tour pour te retrouver sur le terrain d’entraînement.
- La goinfre naïve ... ! J’espère que tu sauras ma divertir !
Rin et toi vous tournez autour à la manière de deux félins prêts à se bondir dessus. Son air est hautain, sûr de lui. La tension monte, l’adrénaline s’écoule dans vos veines.
Et puis d’un coup, c’est parti.
RAISEN
Insufflant du chakra Raiton dans un shuriken fuma, tu lances celui-ci dans la direction de ton adversaire. Après tout, il vaut mieux que tu attendes avant de trop t’approcher d’elle. Une sage décision car ton arme, en arrivant à son niveau, est soudainement déviée par un pieux blanc, tout droit sorti du corps de la demoiselle. Et par pieux, tu entends os. Un sourire fier étire les lèvres de Rin, qui s’exclame.
- Surprise ! Il va te falloir plus que ça !
Elle se jette sur tout, toutes griffes dehors, bien décidée à t’avoir facilement avec quelques coups. Heureusement, tu arrives à suivre son rythme, de part ton aisance en Taijutsu. C’est comme une danse. Elle attaque, tu esquives, en rythme. Vos pas se synchronisent. Ton regard se fait froid, un peu plus chaque seconde. Ton sourire disparaît. Un manque d’attention et tu sais que tu auras mal. Pourtant, même ta concentration ne peux pas te protéger. Alors que tu esquives de peu un violent coup de coude en te jetant à terre, tu vois Rin reculer la tête en arrière et enchaîner les mudra.
TEPPÔDAMA !!
L’orbe d’eau fonce dans ta direction, et bien que celle-ci ne soit pas particulièrement grande, il t’est impossible de l’esquiver totalement. Et si tu es coincée, ça veut dire qu’elle aussi. En te jetant au sol pour esquiver au mieux, tu exécutes rapidement les signes.
HEBI IKAZUCHI !!
L’attaque Suiton heurte violement ton épaule. Le sang gicle, le tissus se déchire, la douleur te mord. Ton autre bras, lui, se tends dans la direction de la kunoichi, armé de ce serpent raiton, qui plante ses crocs sans pitié dans les côtes de celle-ci.
Tu n’aimes vraiment pas la situation. Tu as besoin d’un coup de pouce et tu ne trouves personne dans un délai raisonnable. Que se passe-t-il pour qu’il y ait un manque flagrant de personne à ce point ? Est-ce que le village est en manque d’effectif ? Parfois, tu te demandes si tu n’exagères pas. Tu t’inquiètes peut-être pour rien… Tu lâches un profond soupir avant de laisser tomber et de faire demi-tour. Après tout, tu ignores ce qui se passe du côté de ta camarade. Il est vrai que tu t’inquiètes un peu. Lors du repas, la Kirijine s’est montré assez agressive espérant te faire perdre tes moyens. Tu souris en y pensant, mais il faudra bien plus que ça pour te faire sortir de tes gonds. Retournant sur tes pas, tu devais savoir ce qui se passait. Tu te mets donc à sauter de toit en toit pour retrouver ta camarade. Tu devais aussi retrouver la trace des Kirijins qui étaient présents à table. Tu as un mauvais pressentiment et ce, depuis le début du repas. Tu n’es pas du genre à t’alarmer, mais tu ignores encore les objectifs des invités. Il était clair que même si leur venue est un moment de joie pour une partie des membres de ton village, mais cela risquerait de te retomber dessus si cela s’aggrave. Cela ne doit pas arriver.
Il est hors de question qu’une guerre soit déclenchée par ta faute. Le Nidaime ne te le pardonnerait jamais. Même si tu ne l’as porté pas dans ton cœur, Konoha n’a pas à être le terrain de ta rancœur envers elle. Sautant de toit en toit, tu te diriges vers les terrains d’entraînements. Tu avais fait ce qu’il fallait pour trouver quelqu’un, mais rien n’y fait. Tu finis par entendre des bruits et tu te diriges vers les bruits. Tu avais raison, ils sont là. Par contre, tu t’étonnes de ne voir que Rin et pas son comparse de plus tôt. Où est-il passé ? En voyant ta camarade, tu n’hésites pas une seule seconde et tu te diriges vers le terrain d’entraînement. Exécutant une série de mudra, tu lances une technique qui pourrait peut-être aider ta camarade. En général, lorsque vous vous entraînez, il est extrêmement rare de voir du sang. Alors le fait de voir ta camarade avec l’épaule en sang t’a permis de comprendre que cela ne sera pas un entraînement normal. Après ta série de mudra, tu n’hésites pas à prendre Rin par surprise. Pas question que tu la laisses massacrer ta camarade. Tu es son aînée et tu as aussi la responsabilité de veiller sur elle, bien qu’elle soit capable de se défendre.
« — Ninpô :: Kanashibari »
Tu aimes énormément cette technique et cela ne serait pas la première fois que tu t’en sers pour calmer quelqu’un. Cependant, tu n’es pas sûre que cela fonctionne comme tu le voudrais réellement. Tu viens t’installer à côté de ta collègue avec un sourire en coin. Dans le fond, tu es assez fière de ta connerie et tu le montres aisément. Ce n’est pas que tu n’as pas confiance en toi, mais tu y vas molo avec la provocation. Bien que tu sois sur le terrain d’entraînement, tu ne prends jamais un duel avec légèreté. Tu souffles un coup avant de dire.
« — Décidément, la soif de sang de Kiri n’est qu’une plaie toxique et très ennuyeuse... »
Tu regardes Rin qui doit se demander ce qui se passe. Ou pas. Bien qu’elle semble avoir une maîtrise supérieure à la tienne, tu te demandes quand même si leur but ne serait pas justement de faire le plus de blessés afin de fragiliser les forces du village et de tenter par la suite d’attaquer directement. Sauf que tu es loin d’être la plus forte dans ce village. Puis, tu jettes rapidement un coup d’œil à Saki avant de lui demander réellement inquiète.
« — Ça va aller ? »
Mais tu n’as pas encore dit ton dernier mot vis-à-vis de la Kirijin. Pour le moment, elle est pétrifiée mais cela ne va pas durer longtemps. Vraiment pas. Surtout si elle a une puissance supérieure à la tienne. Cependant, tu te régales en apercevant son visage. Rapidement, le visage de Rin finit par rire alors que tu venais d’arriver sur le terrain.
- Voilà qui promet d’être intéressant… Tes petits passe-partout sont pathétiques...
La jeune invitée tente de malaxer son chakra mais n’y parvient pas. Et là, c’est toi qui a le sourire sur le visage. Elle pensait vraiment que ce petit tour de passe-passe n’était rien. Tu restes calme malgré tout et tu ne réponds pas à la provocation, uniquement une nouvelle série de mudra qui ne se fait pas attendre. Tu aimes bien surprendre les gens. On te pense souvent inoffensive, mais en réalité, tu es quelqu’un qui se sert énormément de l’environnement et des avantages que tu as dans tes mains.
« — Futon :: Puraimingu ! »
En vrai, tu n’as pas peur. Rapidement, tu prends une immense inspiration avant d’expirer fortement, créant ainsi un projectile de vent compressé. Tu sais ce qui se passera si ce dernier atteint sa cible ou quoique ce soit d’autre. Attrapant Saki par la taille, tu t’éloignes un peu de là. Par question qu’elle soit emportée par la soufflante de sa technique. Rin finit par faire apparaître une ex-croissance qu’elle va directement mettre en contact avec le projectile qui explose. Bien sûr, il ne s’agit là que d’une partie de tes compétences. Relâchant Saki, tu la regardes en hochant la tête. Maintenant que tu es entré sur le terrain, tu ne peux plus faire marche arrière. Tu ne sais pas ce qui t’attend réellement, mais tu ne prévois pas de te laisser faire.
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