Senju Kokomi
Fiche d'identité ge et année de naissance - 13 ans, née en l’an 10
Grade - Genin
Clan - Senju
Famille - Senju Kono : son père, un ninja chunin, sûrement pas le plus réputé du clan. (vivant)
Senju Mayumi : née Ito, c’est une simple parfumière qui un jour a croisé le chemin d’un Senju, le coup de foudre, quoi qu'il en coûtait ils seraient heureux ensemble. (vivante)
Senju Kokoro : la plus âgée de la fratrie, une kunoichi d’exception qui a toujours fait honneur à son clan. (décédée)
Senju Kotone : la seconde née, élevée dans les valeurs de la famille, dans le même carquois que la plus grande. (décédée)
Senju Koshiro : l’avant dernier, le seul garçon de la fratrie. Dans l’ombre des grandes sœurs, des héroïnes, il a toujours fait de son mieux pour être le petit génie parfait qu’on attendait qu’il soit. (vivant)
Statut civil - Célibataire.
Signe distinctif - On entend son rire de loin, un rire plus que reconnaissable et quand on l’entend impossible de se tromper, c’est bien Kokomi. Au-delà de ça, il y a ce sourire qui ne la quitte jamais et ces cheveux longs qu’elle refuse de couper.
Nindô - “A force de connaître les autres, je finirais bien par me connaître moi-même.”
Qualités - Positive - Bonne mémoire - Endurante - Curieuse - Attendrissante - Créative - Loyale - Pétillante
Défauts - Chaotique - Immature - Bavarde - Maladroite - Empotée - Dissipée - Menteuse - Incompétente
Grandes guerresKokomi n’a jamais connu la Première Grande Guerre Ninja que les histoires terribles que les membres de la famille et du clan ont pu raconter. Ça avait l’air terrifiant, ça avait l’air horrible, la désillusion quand on pensait qu’avec les villages c’était derrière nous.
La jeune fille est née au milieu de la Deuxième Grande Guerre Ninja mais c’est pour celle-ci que le bilan a été le plus catastrophique à la fois pour sa famille et son clan. Première guerre des sœurs les plus âgées, leurs talents les ont envoyées en première ligne et elles n’en sont pas revenues. Tout le monde plaçait tellement d’attentes sur les épaules des jeunes femmes qu’ils étaient bien obligés d’espérer que les jeunes nés de la famille aient les mêmes. Si seulement ses sœurs n’étaient pas mortes héroïquement, on l’aurait peut être laissé tranquille, la plus jeune, et ça elle n’arrête pas d’y penser. Maintenant tout le monde espère qu’elle deviendra elle aussi un héros pour le village, et la pression ça la panique. Pour elle c’est idiot, tout le monde admire ses soeurs qu’elle n’a jamais connu, ils pensent tous qu’elle devrait les prendre comme modèle, c’est à croire que la seule façon d’être incroyable à leurs yeux c’est de mourir tragiquement.
Pour en savoir plus “Cher journal,
Aujourd’hui maman m’a parlé de Kotone et Kokoro, elles ont l’air de beaucoup lui manquer et quand elle en parle j’ai du mal à me dire qu’elles étaient humaines. On peut vraiment être aussi douées ? J’ai commencé à me demander si on parlerait de moi comme ça aussi plus tard, après j’ai rigolé. Impossible. On m'utiliserait comme le contre exemple, ce qu’il ne faut absolument pas faire. Pour eux, je dois être la honte de tous les ninjas. Du coup j’ai noté tout ce que maman m’avait dit sur leurs techniques, il y en avait qui avait l’air drôles.”
Depuis toujours, on la berce des histoires de la famille, des exploits sororaux. On la regarde au microscope pour guetter le moment où elle se distinguera, ou elle deviendra exceptionnelle comme ses sœurs avant elle. Kokomi, elle trouve ça idiot, elles étaient trop fortes pour qu’elle puisse leur ressembler. C’est peine perdue, alors à quoi bon essayer ? De toute façon, il y avait encore son frère pour combler les attentes de tout le monde. Le nouveau génie de la famille, si seulement ça pouvait signifier qu’on la laisse tranquille. Elle faisait tâche la pauvre dans cette fratrie, deux mains gauches, trop peu d’équilibre et une trop grande soif de grands espaces quand on commençait à lui expliquer quelque chose. A chaque fois que quelqu’un essayait de lui apprendre une technique, il avait été déçu. On lui avait montré des sceaux, elle les avait coloriés pour les rendre plus jolies. On lui avait appris des mudras, elle avait simplement abandonné. Et cela ainsi de suite. Si quelques fois ses mimiques et répliques faisaient rire, nombreux étaient ceux qui avaient fini par s’énerver devant un visage qui restait souriant en toute occasion.
“Cher journal,
Grand frère a accepté que je vienne le voir s'entraîner, j’ai tout noté de l'entraînement pour ne rien rater. Je me dis que peut être en refaisant exactement la même chose que lui, sur un malentendu je pourrais être comme lui. Trop forte. L’idée l’a fait rire, Koshiro, je crois qu’il aime bien que j’essaie de lui ressembler même si ça n’a pas encore donné de résultat. Papa a dit que c’était bien de s’obstiner alors je teste plusieurs façons d’apprendre, mais je crois qu’il y a quelque chose qu’ils ne comprennent pas : je suis nulle comme ninja.”
Le visage comme les genoux barbouillés de boue et de terre, l’enfant baissait la tête, se mordillant la lèvre inférieure, devant ses parents. Elle avait disparu en plein entraînement pendant des heures, tout le monde s’était inquiété et l’avait cherché partout. Puis elle était revenue comme une fleur, comme sortie de nulle part. Elle était prête à se faire méchamment sermonner. Elle avait vu quelque chose bouger dans un buisson, partant à sa poursuite la petite avait fini dans le terrier du lièvre. Riant aux éclats face aux chatouillis des moustaches de l’animal sur sa joue, elle s’était tournée et retournée pour se décoincer. Kokomi se taisait, n’osait pas leur dire, elle devinait déjà les regards et paroles “Ce n’est pas un comportement acceptable, surtout pas d’une Senju. Ridicule.”. C’est alors qu’il a débarqué dans la pièce, il avait toujours l’air à la fois pressé et amusé. Quelques mots rassurants aux parents, rien qu’un ramassis de mensonges, et un clin d'œil lancé à sa petite sœur. Complicité fraternelle adorable, réconfort de la maison.
Koshiro a toujours été lui aussi le grand-frère parfait, à croire qu’ils voulaient tous faire passer Kokomi pour le vilain petit canard. Mais avec lui c’était différent, il avait la certitude qu’un jour sa petite sœur trouverait sa voie en tant que ninja et que, ce jour-là, plus rien ne pourrait l’arrêter. Alors il la couvrait autant qu’il le pouvait, devant les airs moroses de tous les autres c’était rafraîchissant pour lui d’avoir cette petite boule rayonnante à ses côtés. Ca l’amusait de voir comment elle s’attirait des problèmes de façon très créative.
“Cher journal,
Aujourd’hui j’ai été très surprise, j’ai été reçue à l’Académie. J’avoue j’y croyais pas. Je m’étais faite à l’idée que je devrais encore tenter ma chance l’an prochain. Papa était vraiment très content, et moi… En fait je ne sais pas, je pense surtout que je ne réalise pas. Je pensais que je les aurais à l’usure et qu’à force de rater j’aurais le droit de faire autre chose. Mais ça leur tient trop à cœur que tout le monde soit ninja, c’est la raison d’être du clan et puis c’est la moindre des choses puisque c’est le clan fondateur du village. Grand-frère m’a félicité, papa a dit que je rentrais dans la cour des grands.”
La mine fatiguée devant le cahier ouvert, Kokomi s’était fait une raison. Elle n’avait plus le choix maintenant, elle devait rendre fier sa famille. Pourtant ce que le professeur racontait l’ennuyait. La seule chose qui était intéressante ici c’était de voir les autres exceller, montrer des techniques familiales, des mouvements de taijutsu. Elle notait tout dans son carnet, la petite fille, après les avoir observés. Son carnet, c'était son objet précieux. L’espoir de peut-être apprendre quelque chose, de devenir douée à force de connaître des techniques. C’est comme ça qu’elle a fini par se promener dans tout le village, son carnet à la main, pour alpaguer tous les ninjas qu’elle pouvait croiser pour les interroger. Entre rires et remarques glacées, elle continuait sa route pour réussir à sa façon. Sa façon ce n’était pas celle des professeurs, des anciens, sa façon c’était de tout faire en s’amusant. C’était son seul moyen d’apprendre.
“Cher journal,
J’étais un peu triste de ne pas avoir réussi l’examen genin. Les gens du clan ont dit que j’étais sûrement le pire ninja de l’Histoire et que si je portais un autre nom ça aurait pu être drôle. Ca m’a rendu encore plus triste quand papa m’a ignoré pendant toute la soirée. Il n’a même pas cherché à cacher le fait que je l’avais déçue. Mais au moins ça s’était arrangé. Koshiro a dit qu’il m’aiderait et dès le lendemain, il m’a réveillée quand le soleil s’est levé. On y a passé la journée et franchement au début c’était pas gagné. Mais mon frère, c'est pas un génie pour rien ! Il a dit qu’on allait faire un jeu. Et ça a marché ! En jouant j’ai pu faire un clone parfait ! Je ne pensais pas au fait qu’on serait déçu si je ne réussissais pas, et ça m’a paru plus simple. La prochaine fois c’est sûr, je réussirai.”
Derrière l'écranPseudo - Oeka
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En cas de départ - Je préfèrerais qu’elle change simplement d’équipe mais si ça permet aux autres d’avancer, allez y, tuez-la.
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